Travailler à l’étranger : des répercussions sur votre future retraite.
Voici quelques éclaircissements pour éviter les désagréments.
Il n’est pas toujours aisé de comprendre les implications de votre expérience professionnelle à l’étranger sur votre retraite.
Si vous avez exercé pendant plusieurs mois ou années en dehors de la France, il est légitime de se questionner sur la prise en compte de ces périodes au moment de la retraite. Tout dépend des pays dans lesquels vous avez travaillé.
Si vous avez exercé dans un pays européen ou un État ayant signé une convention avec la France (comme le Brésil, l’Inde, le Cameroun, etc.), « il est essentiel de nous signaler votre activité à l’étranger« .
C’est ensuite la Caisse de retraite qui prendra contact avec ces pays pour récupérer les informations sur les périodes travaillées.
Cependant, si le pays où vous avez travaillé n’a pas d’accord avec la France, les démarches seront à votre charge.
Les données recueillies par la caisse de retraite permettront de déterminer le nombre de trimestres acquis lors de vos périodes de travail à l’étranger.
« Ces trimestres serviront uniquement pour l’obtention du taux plein ». Au moment opportun, si vous résidez toujours en France, c’est la Caisse de retraite qui contactera les caisses étrangères pour demander le versement éventuel de votre retraite dans le pays concerné.
Toutefois, si vous avez travaillé dans un pays sans convention avec la France, vous devrez effectuer toutes les démarches vous-même.
Pensez à la cotisation volontaire
Concernant la retraite complémentaire Agirc-Arrco, le fonctionnement diffère. « Nous n’attribuons pas de points, sauf en cas d’adhésion volontaire à l’Agirc-Arrco », indique Fanny Guillou-Marre, experte à l’Agirc-Arrco.
Dans ce cas, vos points continuent de s’accumuler comme si vous travailliez en France. Si vous envisagez de partir travailler à l’étranger prochainement, il est recommandé d’anticiper pour votre future retraite complémentaire Agirc-Arrco. « Vous devez contacter Malakoff Humanis, la caisse dédiée aux travailleurs expatriés », conseille Fanny Guillou-Marre.
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